Le marketing d’influence représente l’un des grands axes de développement du branding des marques dans leur stratégie digitale. D’ailleurs, 92% des marketeurs qui l’ont utilisé certifient avoir obtenu des résultats tangibles.
Impliquer des influenceurs pour générer de la confiance et de l’engagement marketing auprès d’une cible peut se faire selon 3 approches différentes. Des approches qui correspondent à des objectifs de marque. Les voici.
Le marketing d’influence pour positionner un produit
On peut classifier les influenceurs selon 5 catégories:
- les personnalités/célébrités,
- les macro-influenceurs (journalistes, leaders d’opinion on line, instagramers, youtubeurs..)
- les micro-influenceurs: passionnés d’un sujet, spécialistes d’un produit
- les fans, les ambassadeurs: les clients fidèles d’une marque
- les nano-influenceurs: les particuliers
Chacun de ces segments d’influenceurs correspond à un type de produit, à une catégorie de clientèle, à une problématique spécifique. Mais leur point commun réside dans le fait que les marques peuvent travailler avec eux afin de positionner un produit en particulier.
C’est le cas d’une enseigne de la grande distribution qui a détecté des influenceurs sur les réseaux sociaux afin de pousser sa marque «healthy» en MDD – marque de distributeur-. L’influenceur en fait la promotion sur sa chaîne YouTube, la met en scène sur Instagram. Résultat : les ventes de la gamme de produits ont augmenté de 20 %.
Un travail de détection des influenceurs sur les médias sociaux a été réalisé en amont et une analyse en temps réel de l’engagement généré par les publications permet à la marque de suivre le niveau de performance de sa campagne. Et d’éventuellement rectifier le tir.
Le marketing d’influence pour élargir son audience
Élargir sa cible, dénicher de nouveaux contacts et des clients potentiels est certainement le but premier recherché par une marque qui se lance dans une campagne d’influence sur les réseaux sociaux. Une pratique que les acteurs du retail utilisent désormais régulièrement. Le principe est de détecter des influenceurs sur les canaux de prédilection du secteur dans le but de profiter de leur capital influence afin d’atteindre de nouvelles cibles.
C’est le cas d’une célèbre marque de beauté qui déniche des influenceurs sur YouTube et Instagram dans l’optique d’élargir son audience et donc son panel de clients potentiels sur un positionnement tendance, celui des produits cosmétiques naturels. YouTube est un canal utilisé pour élargir le reach au maximum tandis qu’Instagram travaille plutôt des niches de clients précis.
Le marketing d’influence pour promouvoir son contenu et convaincre
A l’heure du content marketing, les réseaux sociaux sont des relais incontournables, essentiels même. Le marketing d’influence peut être utilisé pour doper la visibilité du contenu créé par les marques et ainsi augmenter l’impact de toute la stratégie d’inbound marketing qui est en trame. Avec comme autre bénéfice le fait d’impliquer une audience plutôt réfractaire à la publicité, au sponsoring et autre action marketing et publicitaire.
Cette stratégie à coup double a été pilotée par une grande enseigne de cinémas. Souhaitant faire la promotion de son contenu Séries, elle est parvenue à faire relayer ses annonces, bandes-annonces et autres formats pub par des journalistes ciné-TV, des acteurs et des réalisateurs. La légitimité, la crédibilité et la confiance que dégagent ces influenceurs sont telles que leur audience a été totalement impliquée dans les messages diffusés. A la clé, les buzz créés autour du lancement de nouvelles séries ont été amplifiés sur les réseaux sociaux, et les cibles les plus réfractaires au discours publicitaire ont même quelque peu baisser la garde.
Le marketing d’influence est sans conteste un levier ultra puissant dans la stratégie digitale d’une marque. Mais un travail rigoureux de définition des objectifs et de détection des influenceurs est indispensable pour en récolter les fruits ; 41 % des hommes affirment avoir prix une décision d’achat en ayant été influencés sur les réseaux sociaux et 30 % des femmes également.