En raison de flux internationaux constants, le secteur du transport possède un réel impact sur l’environnement. Afin de minimiser ses effets, de nouvelles normes et réglementations voient le jour. Au même titre que certains concepts émergents, comme la compensation carbone, celles-ci ont également des conséquences sur le domaine du transport. Quels sont les changements et les évolutions en perspective ?
La norme Euro : une influence notable sur le secteur du transport
Depuis sa mise en place en 1988, la norme Euro n’a cessé d’évoluer en fonction de nouveaux objectifs environnementaux. Elle impose aux professionnels du transport routier de posséder des véhicules (poids lourds, bus…) respectueux de plafonds de mesure pour les émissions polluantes. Par exemple, le rejet de particules fines ou de gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2). Cela contraint les constructeurs à adapter leurs modèles sur ces critères, tandis que les entreprises concernées doivent veiller à renouveler leur parc selon les dernières réformes.
Le transport de véhicules : un secteur en pleine mutation
Les conséquences de l’environnement concernent également le transport de véhicules, remettant en cause les moyens de mobilité actuels. En parallèle du développement des transports en commun, de nouvelles solutions émergent. Si le covoiturage s’est démocratisé depuis longtemps, on peut aussi évoquer la location de voitures électriques et les offres de vélomobiles en partage. En contrepartie, on assiste à un changement drastique dans les grandes agglomérations où l’on instaure des dispositifs de circulation restreinte ou alternée. Mise en application à Lille, Paris, Toulouse ou encore Lyon, l’une des plus courantes reste la vignette Crit’Air. En fonction de sa classification, le programme interdit la circulation aux véhicules les plus polluants.
La compensation carbone : une politique écoresponsable avantageuse pour tous
De sa propre initiative ou par obligation, il n’est pas toujours évident de concilier politique de développement durable et contraintes économiques. Pour ne pas désavantager les sociétés les plus méritantes, il est possible d’opter pour la compensation carbone. Cela consiste à investir dans des projets pérennes pour réduire d’autres émissions de CO2 que celles provoquées par sa propre activité. La démarche part du volontariat et nécessite de contacter des partenaires, comme des associations écologiques ou des entreprises sociales. Ainsi, on valorise son image de marque en développant des solutions d’avenir. Cela peut signifier :
- Optimiser la gestion des déchets ;
- Promouvoir les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité ;
- Financer des espaces forestiers gérés durablement ;
- Améliorer son efficacité énergétique…
Au-delà de l’utilité publique avérée, les bénéfices sont mutuels sur le plan économique et écologique.